Et bien, c’est avant tout une volonté de Didacto de s’engager pour contribuer au bel objectif du 100% EAC. En effet, comme beaucoup d’autres acteurs du monde ludique, nous revendiquons la reconnaissance du jeu de société au titre de produit culturel. Les jeux de société ont leurs auteurs et autrices, leurs illustrateur et illustratrices, leurs maisons d’éditions, leurs distributeurs, leurs festivals, etc. Finalement, quelles différences avec le monde du livre et de la bande-dessinée ? De nombreuses personnes ont également déjà démontré les multiples vertus du jeu chez l’enfant : Jean Piaget, Gilles Brougère, Lev Vygotski et bien d’autres. Le jeu de société semble avoir toutes les caractéristiques requises pour être l’un des grands domaines de l’EAC, et pourtant...

Nous constatons cependant une sorte de rendez-vous manqué entre le jeu de société et l’éducation artistique et culturelle. Les professionnels du jeu ne sont pas encore sollicités pour participer à des projets EAC.

Si les médiathèques, les salles de musiques actuelles ou encore les théâtres et les cinémas sont très impliqués dans la création de projets EAC, ce n’est pas encore le cas des ludothèques dont les problématiques ne sont pourtant pas si éloignées.

Les métiers liés au monde ludique et plus particulièrement au jeu de société semblent encore méconnus par les jeunes. Il y a donc encore tout un travail qui reste à faire dans le champ de l’EAC afin d’octroyer une plus grande légitimité à la pratique du jeu de société.

Et il est encore temps de faire bouger les choses ! Si, comme nous, vous percevez le jeu de société au même titre que le film ou que le livre comme un produit culturel, alors pourquoi ne pas mener des projets d’EAC autour de celui-ci ?

Certaines personnes ont déjà tenté l’expérience, on vous en parle !