Crazy Theory est un jeu d'ambiance et d'association d'idées pour 3 à 6 joueurs sur un thème bien d’actualité : les complots et les complotistes !

On part de cartes dénonçant des complots particulièrement improbables et délirants (« A l’aéroport, personne ne récupère la première valise qui arrive sur le tapis roulant, c’est comme si elle n’appartenait à personne »…), pour arriver à des coupables tout aussi bizarres (« L’Académie Française et ses systèmes labyrinthiques »), en passant obligatoirement par 2 mots imposés (Vladimir Poutine / Le Saint Graal). La relation entre le complot, les mots imposés et le coupable final se fait, pour chaque joueur, sous la forme d’une association d’idées, un mot menant plus ou moins naturellement au suivant : Kennedy > Etats-Unis / Etats-Unis > Hamburger / Hamburger > Frites / Frites > Moules, etc.

Pour gagner la partie, les joueurs devront remporter l'adhésion de leurs adversaires avec des associations d'idées évidentes ou improbables, et un décompte final impliquant les Illuminati ou les Reptiliens, qui tirent les ficelles en sous-main (c’est bien connu !) mais le décompte des points est moins important que l’exposition par chacun de sa suite d’idées, les débats et les rires qui vont avec.

Crazy Theory est clairement un jeu décalé, pas sérieux et qui, dans le même temps, demande réflexion et agilité d’esprit. Certains joueurs seront plus à l’aise que d’autres avec ce côté loufoque. Par ailleurs, certaines associations d’idées ou coupables potentiels appellent presque naturellement un certain mauvais esprit ou humour noir : la limite d’âge de 14 ans est donc adaptée, et on prendra soin d’y jouer avec un public sensible à ce type d’humour. Crazy Theory pourra donc aussi être utilisé au collège, au lycée, ou en classe de FLE pour adultes, mais en prenant soin d'enlever quelques cartes... Au final, c’est surtout un jeu très drôle, et un jeu de langage original.

Contenu : 60 cartes « complots » à démonter, 120 complices à impliquer (sur 60 cartes) et 60 cartes « coupables » à démasquer6 paravents, un étui, une règle du jeu, et 81 jetons Illuminati ou Reptiliens, le tout dans une boîte cartonnée 20 x 20 x 5 cm.

Depuis 2009, la maison d’édition Le Droit de Perdre créée par Yves Hirschfeld et Fabien Bleuze propose des jeux à prendre au second degré, qui stimulent l’imagination et le langage, dans un esprit doucement loufoque. Avec les jeux Le Droit de perdre, les joueurs sont tour à tour des conteurs, des beaux parleurs, des philosophes... et partagent l’envie de rire et le plaisir d’échanger.

Certain jeux comme « Comment j’ai adopté un Dragon » ou « Comment j’ai adopté un Gnou » sont devenus des classique chez Didacto.